« Le Petit Marseillais » du 26 janvier 1939

JAUJAC – Œuvre posthume 

La poste vient de distribuer à domicile, aux collaborateurs et aux souscripteurs fidèles, du précieux ouvrage Saint-Martial-en-Boutières et la Seigneurie de Fourchades, le tome IV qui sort des presses albenassiennes. Malheureusement, l’auteur, M. Paul Camus, conseiller général président de la commission départementale, est décédé le 4 juillet dernier ; ce fut une immense perte pour l’œuvre historique de notre Vivarais. Une faible consolation nous parvient en la parution de ce 4e volume ; l’auteur avant de mourir avait pu porter à l’imprimerie et mettre au point le tome V dont l’impression suivra dans quelques temps.

Tous les bibliophiles sauront gré à Mme Veuve Camus d’avoir courageusement assumé la lourde tâche d’en corriger les épreuves et de financer cette opération déficitaire. Ses admirateurs ont proposé cet ouvrage pour le prix Mazon et on avait promis le prix Villard lorsque les 5 tomes seraient parus. Donner un compte rendu motivé de ces quelques 330 pages nécessite une lecture très attentive occupant plusieurs journées, mais nous savons, par l’examen approfondi des précédentes et le contrôle de beaucoup de ses nombreuses sources que l’auteur travaillait avec une probité et une précision excessivement rares aujourd’hui.

 « Le Nouvelliste » du 31 janvier 1939

            Nous sommes heureux d’annoncer à nos lecteurs la parution, éditée par l’Imprimerie Habauzit, à Aubenas, du tome quatrième de l’Histoire de Saint-Martial en Boutières et de la Seigneurie de Fourchades, par M. Paul Camus.
            A cette œuvre historique de premier plan notre regretté compatriote a consacré le labeur de toute une vie.
            Interprétant et scrutant avec la patience d’un bénédictin et la compétence éclairée d’un chartiste les précieux manuscrits conservés au cours des siècles dans sa vieille demeure de Tautilhac, il a su faire revivre sous nos yeux à travers les âges, avec ses mœurs et ses coutumes, avec l’histoire et la généalogie de ses familles les plus marquantes, un coin de notre terre cévenole.

            Cet ouvrage remarquable, à qui vient d’être attribué par l’Académie du Vivarais le prix Mazon, décerné en cette circonstance pour la première fois, prendra place comme un des plus beaux monuments de notre histoire locale, à côté de l’œuvre du Marquis de Voguë et de celle du docteur Francus.

            M. Paul Camus vivra dans la mémoire et dans le cœur de ses compatriotes.

« Terre Vivaroise – L’hebdo de l’Ardèche
 » du 28 octobre 2005

« Un trésor d’histoire locale réédité »

 L’association « Les amis de Paul CAMUS » fondée par les descendants de cet illustre historien régional de l’Ardèche vient d’achever son travail pour la réédition de son principal ouvrage, paru entre 1927 et 1943 (5 tomes) :

 
Cet ouvrage remarquable nous conte l’histoire à travers les siècles de Saint-Martial village de la région des Boutières, aux confins de l’Ardèche et de la Haute-Loire.

 Paul CAMUS a su y faire revivre à travers les âges, avec ses mœurs et ses coutumes, avec l’histoire et la généalogie de ses familles les plus marquantes, un coin de notre terre cévenole.

 Son oeuvre contient notamment des études sur les seigneurs du Mézenc, les seigneurs et les coseigneurs de Fourchades, et sur les anciennes familles nobles ou de notaires du pays : Blanc de Molines, d’Abrigeon, d’Allard, du Chier, Falcon, d’Hautefort, Lavalette, de Lestrange, Sauverzac…, ainsi que sur la Combe du Pradal, le monastère Saint-Chaffre, l’abbaye de Bonnefoy, et les principaux évènements et la situation économique et morale de la région.

Cette nouvelle édition, qui conserve les dessins originaux de l’auteur,  est présentée en 3 volumes indivisibles comprenant les 5 tomes augmentés de l’ébauche du tome 6, avec les deux études sur « Le Grand Chanéac » et « Un prieur vivarois au XVIIème siècle – Louis de Tautilhac  », publiées en leur temps dans la Revue du Vivarais.

 St Martial et Fourchades, à qui a été attribué par l’Académie du Vivarais le Prix Mazon en 1939, décerné en cette circonstance pour la première fois, est devenu l’un des plus beaux monuments de notre histoire locale, à côté de l’œuvre du Marquis de Voguë et de celle du docteur Francus.